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Monter, descendre ... ça glisse pareil.
27 janvier 2008

Ground control to major Tom

Y a des films je suis bien contente de les voir chez moi plutôt qu'au ciné. Ouais. Je me dis toujours ça au moment où je me mouche allègrement parce que ça fait au moins 20 minutes que je pleure sans espoir de retour. Après cette étrange réaction allergène à la fin du film j'ai toujours une patate d'enfer. C'est signe que le film est bon, voire mieux que ça, éventuellement cela pourrait être un des meilleurs films de la décennie ou c'est un film canadien ce qui signifie peu ou prou la même chose. Moi et les films canadiens c'est une longue histoire vraie.

C.R.A.Z.Y. c'est bien. Déjà moi j'aime les beaux mecs et comme je vis à Paris j'en vois vraiment pas souvent, donc l'histoire d'une famille de cinq garçons ne pouvait que me remplir d'allégresse, je n'insisterai pas sur mon fort penchant vers les modèles qui sont conçus outre atlantique, ça aurait été l'histoire d'une famille française j'aurais pas pris mais là l'histoire d'une famille canadienne forcément c'est vendeur.

Dans le pitch il est mentionné qu'il s'agit de l'histoire d'une  famille ordinaire...alors euh...voyons...mis à part pour les rituels foutage sur gueule aux fêtes de famille aucune famille n'est pareille à une autre et aucune ne saurait être ordinaire. Ceci dit les scènes de foutage sur gueule sont rassurantes...il n'y a pas que moi, que mes copines et que mes voisins qui se déchirent la gueule en famille à Noël à Pâques où aux anniversaires, même dans les films les gens y arrivent. On devrait regarder des films comme ça plus souvent, vu de l'extérieur ça n'a pas l'air si dramatique. Vu de l'extérieur ça ressemble à des gens si différents que c'est un miracle qu'ils s'aiment et un miracle qu'ils essayent de vivre ensemble.

Et puis là vie, le temps qui passe et sa bande son, les silences des non dits, les souvenirs et ce que l'on en fait, l'aîné toujours limite, le dernier toujours gâté. L'aveuglement des uns et des autres, la cruauté et la naïveté des rapports dans une fratrie. Toujours ce qui se dit, ce qui ne se dit pas, ce qui reste en l'air des années. Ce que l'on voudrait bien cacher et qu'on ne peut pas ceux qui voudraient bien partir à jamais et qui finissent par le faire, jamais comme on l'aurait imaginé.

Tout le monde grandit même dans les films.




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