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Monter, descendre ... ça glisse pareil.
17 septembre 2011

Paris un samedi à 16h

 

 

Parfois je me rends compte que je n'arrive presque plus à être  totalement désespérée ... il y a toujours à l'intérieur de moi un soleil qui se barde, qui se gratouille, qui s'étire, me fait un clin d'oeil et chauffe doucement si d'aventures j'ai envie de mourir parce qu'un seul être vous manque et tout est surpeuplé...

 

(ou si le voisin m’empêche de dormir ou si je me dis que j'ai presque 70 ans et que ... bah voilà ayé ma vie est passée et ... héhéhé trop caustique, hum, j'ai rien fait, ou si je deviens absolument lucidement consciente que personne ne m'épousera jamais je n'aurais jamais de belle maison, ni d'homme que j'aime qui m'aime et qui vit avec moi rien qu'avec moi, ma vie va continuer à s'étaler de précarité en précarité et mes plus grandes joies resteront pouvoir me payer un café en terrasse en me la pétant comme si j'était Rothschild. Bref passons)

 

... sensation de bien être quasi permanente donc et qui m'emmerde à la fin MERDE ! je peux déprimer tranquille ???? oooooooh, avoir envie de me suicider, pleurer parce que sans moi le monde va se faire chier mais personne ne m'aime ni ne me comprend...

 

Bah non. Toujours ce ronronnement comme un gros chat intérieur. C'était vraiment ce qui me manquait pour que le monde s'anime autour, devienne doux, sympa, intéressant, me donne envie de le visiter régulièrement dans le plaisir d'être là juste comme une grosse benête contente d'évoluer simplement parmi ses congénères indigènes.

 

C'est ainsi qu'aujourd'hui j'étais la seule personne sereine en pleine émeute chez Tang. Sache que le samedi tout Paris va dévaliser Chinatown et en fille de la tendance que je suis je n'hésite pas à me ruer dans l'arrondissement le plus bondé de Paris le samedi entre 10 et 18 pour acheter HOOOO une bassine à 2 euros (j'en avais pas) hiiii une cuillère magnet qui se colle sur le frigo trop marrant !!!

 

 

( n'oublions pas que j'essaye par des manoeuvres basses et viles d'attirer en mon foyer (mais pas qu'en ça) forever et pour toujours un homme d'1m90, un intellectuel à la renommée mondiale, au talent éblouissant, sexy en diable, homme de goût (la preuve : moi) et à l'esprit subtil qui est toujours tiré à 4 épingles (du genre a froisser minutieusement lui même ses chemises les jours ou son style c'est le nonchalant car qu'attendre d'autre d'un homme capable de passer de longues minutes heures à se décoiffer comme il faut) et dont l'oeil vif et le regard acéré ne manquera pas de remarquer qu'une cuillère est collée sur le frigo et de trouver cela follement classe)

hiiiiiiii une taie d'oreiller à 1euro50 je la prend pour voir si elle se déchire ou bout de 24 ou de 48 heures d'usage (le test ultime étant là encore la venue de l'homme si une taie d'oreiller resiste à nos efforts conjugués pour dévaster une pièce c'est que c'est vraiment de la bonne came), hiiiiiiiiiii un truc vert en baton dans un sac en plastique avec une étiquette en chinois dessus  j'ai pas de gastro enterite non plus ça peut toujours servir.

 

 

Bref aujourd'hui je rayonnais et me trouvais fort aise d'être là ou j'étais soit en pleine guerre éthnique chez Tang. Les coréens discret rasant les murs et protégeant minutieusement le contenu de leur panier de tout regard extérieur (on sait jamais on pourrait leur voler l'idée d'un plat à base de 25 noix de coco fraiche), les chinois se frayant un passage à coup de panier l'air indifférent (tout indiffére le chinois surtout l'européen puant) et les japonaises (viles complices des chinois) te balançant leur long cheveux kawaï dans la gueule histoire de t'aveugler entre 2 attaques au panier, les tibetains reconnaissables à leur pétition pour la libération des français kidnappés au rayon bol plus tôt dans la journée en depuis lachement enfermés au Tang Gourmet. Les français engoncés surchargés et perdus mais loin de perdre la guerre de la baston du jeté de panier surchargé dans les jambes de l'ennemi pour atteindre les  travers de porc.

 

En observateur de l'ONU je prenais des notes tandis que Coco, grand reporter, était au bord du suicide. Le rayon boucherie, mais aussi les légumes, mais aussi les épices, mais aussi les conserves, mais aussi les fruits, mais aussi les herbes, mais aussi tout était absolument inaccessible. Aussi pour réussir à attraper quelque chose,  il fallait, non sans bien prendre garde de cibler précisèment le produit à atteindre, se ruer mains en avant à l'aveuglette dans une masse compacte de mains, bras, sacs à mains, visages, cheveux et lunettes, attraper le dit produit non sans avoir au passage embrassé des inconnus contre son gré, mangé des cheveux, harcelé sexuellement une malheureuse innocente en lui frottant le nichon d'une main aveugle et marché sur une botte de citronnelle, et s'arracher à la même masse mouvante dans exactement les mêmes conditions physiquement inopinées, pour courir dans un rayonnage peu fréquenté (jambon sous vide) afin de vérifier si on avait bien en main le lait de coco et non des pousses de bambou.

 

Après une première grosse frayeur car il apparu que nous avions chopé du liat de coco plutot que du lait de coco (comme en a témoigné tout l'après midi sous nos yeux une narquoise affiche nous vantant les mérites de la laitue Isberg, de son prénom, les asiatiques sont farceurs, surtout avec l'orthographe) nous convinmes que tel manège était parfait et réussissames ainsi a acheter quelques victuailles (racine de gingembre pour moi tenue de rapporter la preuve d'armes de destruction massive - et des millions de victuailles pour Coco qui fait une bouffe pour 15 samedi en 8 ou je suis donc conviée.

 

Au final nous avons du passer par le Kenya pour rentrer car le Samedi tout Paris est dans sa bagnole aussi mieux vaut éviter les chemins les plus simples. Et nous sommes revenues au bercail fort narries de cette après midi on ne peut plus loufoque et exotique ou Coco comme moi sommes apparues comme 2 êtres totalement barrés à sautiller de joie devant les serviettes éponges Casino et les 4 différentes sortes de domestos debouche chiotte. Telles deux grandes professionnelles des courses le Samedi après midi nous échangions,  l'air de discuter d'un plan de relance économique mondiale, sur le prix des plateaux variant de 50 centimes d'un établissement à un autre ("oui mais voilà Casino c'est plus cher mais t'as la qualité" (un plastique composé de plus de plastique, supposons nous)). C'est que ni elle ni moi ne foutons jamais un pied dans les grandes surfaces, totalement dépaysées nous nous sentions comme en vacances. Epuisées mais gaies nous étions dans le Casino de Chinatown (car nous avons écumé toutes les grandes surfaces du quartier) comme des touristes en goguette visitant tous les rayons le pas lent, l'air attentif, sérieuses et concentrées, n"hésitant pas face à un produit de la région à nous arrêter longuement pour nous interroger sur sa provenance, de sa composition et de sa valeur à l'Aune de l'Histoire.  

 

En rentrant j'ai pensé à ma mère, en allumant un batonnet d'encens, c'est ma mère ça, l'encens. Je me suis dit qu'elle avait toujours eu raison, la vie "ça se vit" mais c'est tellement impossible à transmettre impossible à expliquer, la vie est un jeu, une joie, une douce rigolade, une danse, une scène, un décor ou faire son show, ou monter sa pièce ou réciter ses textes, ce n'est pas pour l'auditoire, mais rien que pour soi, rien que pour se faire marrer soi et si au passage on fait marrer les autres c'est encore mieux. Comment cette réalité ne m'a-t-elle atteinte qu'avec la rencontre d'un homme ? C'est un mystère ... mais depuis la vie est cette valse, ce rire, un Samedi à Paris, simple et tranquille.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parfois je me rends compte que je n'arrive presque plus à être  totalement désespérée ... il y a toujours à l'intérieur de moi un soleil qui se barde, qui se gratouille, qui s'étire, me fait un clin d'oeil et chauffe doucement si d'aventures j'ai envie de mourir parce qu'un seul être vous manque et tout est surpeuplé...

 

(ou si le voisin m’empêche de dormir ou si je me dis que j'ai presque 70 ans et que ... bah voilà ayé ma vie est passée et ... héhéhé trop caustique, hum, j'ai rien fait, ou si je deviens absolument lucidement consciente que personne ne m'épousera jamais je n'aurais jamais de belle maison, ni d'homme que j'aime qui m'aime et qui vit avec moi rien qu'avec moi, ma vie va continuer à s'étaler de précarité en précarité et mes plus grandes joies resteront pouvoir me payer un café en terrasse en me la pétant comme si j'était Rothschild. Bref passons)

 

... sensation de bien être quasi permanente donc et qui m'emmerde à la fin MERDE ! je peux déprimer tranquille ???? oooooooh, avoir envie de me suicider, pleurer parce que sans moi le monde va se faire chier mais personne ne m'aime ni ne me comprend...

 

Bah non. Toujours ce ronronnement comme un gros chat intérieur. C'était vraiment ce qui me manquait pour que le monde s'anime autour, devienne doux, sympa, intéressant, me donne envie de le visiter régulièrement dans la plaisir d'être là juste comme une grosse benête contente d'évoluer simplement parmi ses congénères indigènes.

 

C'est ainsi qu'aujourd'hui j'étais la seule personne sereine en pleine émeute chez Tang. Sache que le samedi tout Paris va dévaliser Chinatown et en fille de la tendance que je suis je n'hésite pas à me ruer dans l'arrondissement le plus bondé de Paris le samedi entre 10 et 18 pour acheter HOOOO une bassine à 2 euros (j'en avais pas) hiiii une cuillère magnet qui se colle sur le frigo trop marrant !!!

 

 

( n'oublions pas que j'essaye par des manoeuvres basses et viles d'attirer en mon foyer (mais pas qu'en ça) forever et pour toujours un homme d'1m90, un intellectuel à la renommée mondiale, au talent éblouissant, sexy en diable, homme de goût (la preuve : moi) et à l'esprit subtil qui est toujours tiré à 4 épingles (du genre a froisser minutieusement lui même ses chemises les jours ou son style c'est le nonchalant car qu'attendre d'autre d'un homme capable de passer de longues minutes heures à se décoiffer comme il faut) et dont l'oeil vif et le regard acéré ne manquera pas de remarquer qu'une cuillère est collée sur le frigo et de trouver cela follement classe)

hiiiiiiii une taie d'oreiller à 1euro50 je la prend pour voir si elle se déchire ou bout de 24 ou de 48 heures d'usage (le test ultime étant là encore la venue de l'homme si une taie d'oreiller resiste à nos efforts conjugués pour dévaster une pièce c'est que c'est vraiment de la bonne came), hiiiiiiiiiii un truc vert en baton dans un sac en plastique avec une étiquette en chinois dessus  j'ai pas de gastro enterite non plus ça peut toujours servir.

 

 

Bref aujourd'hui je rayonnais et me trouvais fort aise d'être là ou j'étais soit en pleine guerre éthnique chez Tang. Les coréens discret rasant les murs et protégeant minutieusement le contenu de leur panier de tout regard extérieur (on sait jamais on pourrait leur voler l'idée d'un plat à base de 25 noix de coco fraiche), les chinois se frayant un passage à coup de panier l'air indifférent (tout indiffére le chinois surtout l'européen puant) et les japonaises (viles complices des chinois) te balançant leur long cheveux kawaï dans la gueule histoire de t'aveugler entre 2 attaques au panier, les tibetains reconnaissables à leur pétition pour la libération des français kidnappés au rayon bol plus tôt dans la journée en depuis lachement enfermés au Tang Gourmet. Les français engoncés surchargés et perdus mais loin de perdre la guerre de la baston du jeté de panier surchargé dans les jambes de l'ennemi pour atteindre les  travers de porc.

 

 

Parfois je me rends compte que je n'arrive presque plus à être  totalement désespérée ... il y a toujours à l'intérieur de moi un soleil qui se barde, qui se gratouille, qui s'étire, me fait un clin d'oeil et chauffe doucement si d'aventures j'ai envie de mourir parce qu'un seul être vous manque et tout est surpeuplé...

 

(ou si le voisin m’empêche de dormir ou si je me dis que j'ai presque 70 ans et que ... bah voilà ayé ma vie est passée et ... héhéhé trop caustique, hum, j'ai rien fait, ou si je deviens absolument lucidement consciente que personne ne m'épousera jamais je n'aurais jamais de belle maison, ni d'homme que j'aime qui m'aime et qui vit avec moi rien qu'avec moi, ma vie va continuer à s'étaler de précarité en précarité et mes plus grandes joies resteront pouvoir me payer un café en terrasse en me la pétant comme si j'était Rothschild. Bref passons)

 

... sensation de bien être quasi permanente donc et qui m'emmerde à la fin MERDE ! je peux déprimer tranquille ???? oooooooh, avoir envie de me suicider, pleurer parce que sans moi le monde va se faire chier mais personne ne m'aime ni ne me comprend...

 

Bah non. Toujours ce ronronnement comme un gros chat intérieur. C'était vraiment ce qui me manquait pour que le monde s'anime autour, devienne doux, sympa, intéressant, me donne envie de le visiter régulièrement dans la plaisir d'être là juste comme une grosse benête contente d'évoluer simplement parmi ses congénères indigènes.

 

C'est ainsi qu'aujourd'hui j'étais la seule personne sereine en pleine émeute chez Tang. Sache que le samedi tout Paris va dévaliser Chinatown et en fille de la tendance que je suis je n'hésite pas à me ruer dans l'arrondissement le plus bondé de Paris le samedi entre 10 et 18 pour acheter HOOOO une bassine à 2 euros (j'en avais pas) hiiii une cuillère magnet qui se colle sur le frigo trop marrant !!!

 

 

( n'oublions pas que j'essaye par des manoeuvres basses et viles d'attirer en mon foyer (mais pas qu'en ça) forever et pour toujours un homme d'1m90, un intellectuel à la renommée mondiale, au talent éblouissant, sexy en diable, homme de goût (la preuve : moi) et à l'esprit subtil qui est toujours tiré à 4 épingles (du genre a froisser minutieusement lui même ses chemises les jours ou son style c'est le nonchalant car qu'attendre d'autre d'un homme capable de passer de longues minutes heures à se décoiffer comme il faut) et dont l'oeil vif et le regard acéré ne manquera pas de remarquer qu'une cuillère est collée sur le frigo et de trouver cela follement classe)

hiiiiiiii une taie d'oreiller à 1euro50 je la prend pour voir si elle se déchire ou bout de 24 ou de 48 heures d'usage (le test ultime étant là encore la venue de l'homme si une taie d'oreiller resiste à nos efforts conjugués pour dévaster une pièce c'est que c'est vraiment de la bonne came), hiiiiiiiiiii un truc vert en baton dans un sac en plastique avec une étiquette en chinois dessus  j'ai pas de gastro enterite non plus ça peut toujours servir.

 

 

Bref aujourd'hui je rayonnais et me trouvais fort aise d'être là ou j'étais soit en pleine guerre éthnique chez Tang. Les coréens discret rasant les murs et protégeant minutieusement le contenu de leur panier de tout regard extérieur (on sait jamais on pourrait leur voler l'idée d'un plat à base de 25 noix de coco fraiche), les chinois se frayant un passage à coup de panier l'air indifférent (tout indiffére le chinois surtout l'européen puant) et les japonaises (viles complices des chinois) te balançant leur long cheveux kawaï dans la gueule histoire de t'aveugler entre 2 attaques au panier, les tibetains reconnaissables à leur pétition pour la libération des français kidnappés au rayon bol plus tôt dans la journée en depuis lachement enfermés au Tang Gourmet. Les français engoncés surchargés et perdus mais loin de perdre la guerre de la baston du jeté de panier surchargé dans les jambes de l'ennemi pour atteindre les  travers de porc.

 

En observateur de l'ONU je prenais des notes tandis que Coco, grand reporter, était au bord du suicide. Le rayon boucherie, mais aussi les légumes, mais aussi les épices, mais aussi les conserves, mais aussi les fruits, mais aussi les herbes, mais aussi tout était absolument inaccessible. Aussi pour réussir à attraper quelque chose,  il fallait, non sans bien prendre garde de cibler précisèment le produit à atteindre, se ruer mains en avant à l'aveuglette dans une masse compacte de mains, bras, sacs à mains, visages, cheveux et lunettes, attraper le dit produit et s'arracher à la même masse mouvante pour courir dans un rayonnage peu fréquenté (jambon sous vide) afin de vérifier si on avait bien en main le lait de coco et non des pousses de bambou.

 

Après une première grosse frayeur car il apparu que nous avions chopé du liat de coco plutot que du lait de coco (comme en a témoigné tout l'après midi sous nos yeux une narquoise affiche nous vantant les mérites de la laitue Isberg, de son prénom, les asiatiques sont farceurs, surtout avec l'orthographe) nous convinmes que tel manège était parfait et réussissames ainsi a acheter quelques victuailles (racine de gingembre pour moi tenue de rapporter la preuve d'armes de destruction massive - et des millions de victuailles pour Coco qui fait une bouffe pour 15 samedi en 8 ou je suis donc conviée.

 

Au final nous avons du passer par le Kenya pour rentrer car le Samedi tout Paris est dans sa bagnole aussi mieux vaut éviter les chemins les plus simples. Et nous sommes revenues au bercail fort narries de cette après midi on ne peut plus loufoque et exotique ou Coco comme moi sommes apparus comme 2 êtres totalement barrés à sautiller de joie devant les serviettes éponges Casino et les gommages visage à 4 euros à base de grenade et 4 différentes sortes de domestos debouche chiotte et telles deux grandes professionnelles des courses le Samedi après midi nous échangions sur le prix des plateaux variant de 50 centimes d'un établissement à un autre ("oui mais voilà Casino c'est plus cher mais t'as la qualité" (un plastique composé de plus de plastique, supposons nous)) l'air de discuter d'un plan de relance économique mondiale. C'est que ni elle ni moi ne foutons jamais un pied dans les grandes surfaces, totalement dépaysées nous nous sentions comme en vacances. Epuisées mais gaies nous étions dans le casino de Chinatown (car nous avons écumé toutes les grandes surfaces du quartier) comme des touristes en goguette visitant tous les rayons le pas lent, l'air attentif, sérieuses et concentrées, n"hésitant pas face à un produit de la région à nous arrêter longuement pour nous interroger sur sa provenance, de sa composition et de sa valeur à l'Aune de l'Histoire. 

 

 

En rentrant j'ai pensé à Mum, en allumant un batonnet d'encens, c'est Mum ça l'encens, je me dis elle a toujours eu raison, la vie ça se vit mais c'est tellement impossible à transmettre impossible à expliquer, la vie est un jeu, une joie, une douce rigolade, une danse, une scène, un décor ou faire son show, ou monter sa pièce ou réciter ses textes, ce n'est pas pour l'auditoire, mais rien que pour soi, rien que pour se faire marrer soi et si au passage on fait marrer les autres c'est encore mieux. Comment cette réalité ne m'a-t-elle atteinte qu'avec la rencontre d'un homme ? C'est un mystère ... mais depuis la vie est cette valse, ce rire, un Samedi à Paris, simple et tranquille.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En observateur de l'ONU je prenais des notes tandis que Coco, grand reporter, était au bord du suicide. Le rayon boucherie, mais aussi les légumes, mais aussi les épices, mais aussi les conserves, mais aussi les fruits, mais aussi les herbes, mais aussi tout était absolument inaccessible. Aussi pour réussir à attraper quelque chose,  il fallait, non sans bien prendre garde de cibler précisèment le produit à atteindre, se ruer mains en avant à l'aveuglette dans une masse compacte de mains, bras, sacs à mains, visages, cheveux et lunettes, attraper le dit produit et s'arracher à la même masse mouvante pour courir dans un rayonnage peu fréquenté (jambon sous vide) afin de vérifier si on avait bien en main le lait de coco et non des pousses de bambou.

 

Après une première grosse frayeur car il apparu que nous avions chopé du liat de coco plutot que du lait de coco (comme en a témoigné tout l'après midi sous nos yeux une narquoise affiche nous vantant les mérites de la laitue Isberg, de son prénom, les asiatiques sont farceurs, surtout avec l'orthographe) nous convinmes que tel manège était parfait et réussissames ainsi a acheter quelques victuailles (racine de gingembre pour moi tenue de rapporter la preuve d'armes de destruction massive - et des millions de victuailles pour Coco qui fait une bouffe pour 15 samedi en 8 ou je suis donc conviée.

 

Au final nous avons du passer par le Kenya pour rentrer car le Samedi tout Paris est dans sa bagnole aussi mieux vaut éviter les chemins les plus simples. Et nous sommes revenues au bercail fort narries de cette après midi on ne peut plus loufoque et exotique ou Coco comme moi sommes apparus comme 2 êtres totalement barrés à sautiller de joie devant les serviettes éponges Casino (à côté de chez Tang) et les gommages visage à 4 euros à base de grenade et 4 différentes sortes de domestos debouche chiotte et telles deux grandes professionnelles des courses le Samedi après midi nous échangions sur le prix des plateaux variant de 50 centimes d'un établissement à un autre ("oui mais voilà Casino c'est plus cher mais t'as la qualité" (un plastique composé de plus de plastique, supposons nous)) l'air de discuter d'un plan de relance économique mondiale. C'est que ni elle ni moi ne foutons jamais un pied dans les grandes surfaces, totalement dépaysées nous nous sentions comme en vacances. Epuisées mais gaies nous étions dans le casino de Chinatown (car nous avons écumé toutes les grandes surfaces du quartier) comme des touristes en goguette visitant tous les rayons le pas lent, l'air attentif, sérieuses et concentrées.

 

 

En rentrant j'ai pensé à Mum, en allumant un batonnet d'encens, c'est Mum ça l'encens, je me dis elle a toujours eu raison, la vie ça se vit mais c'est tellement impossible à transmettre impossible à expliquer, la vie est un jeu, une joie, une douce rigolade, une danse, une scène, un décor ou faire son show, ou monter sa pièce ou réciter ses textes, ce n'est pas pour l'auditoire, mais rien que pour soi, rien que pour se faire marrer soi et si au passage on fait marrer les autres c'est encore mieux. Comment cette réalité ne m'a-t-elle atteinte qu'avec la rencontre d'un homme ? C'est un mystère ... mais depuis la vie est cette valse, ce rire, un Samedi à Paris, simple et tranquille.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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