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Monter, descendre ... ça glisse pareil.
23 novembre 2009

Ce que l'on s'aime

on récolte.


Apprenez à vous éloigner spirituellement du matériel. Adoptez un chat qui pissera sur votre mohair, se fera les griffes sur les fines mailles en lin, embaumera le canapé d'odeurs de félin chaud comme la braise et dégueulera systématiquement dès la fin du nettoyage de la moquette. Entraînement beatnik assuré.



Cessez de dormir et trouvez une bonne excuse pour avaler une plaquette entière d'antalgiques. Le lendemain se demander pourquoi il y a des calamars à la romaine baignant dans le café. Seul le chat sait si vous en avez bu ou pas et qui a cuisiné les calamars.



Le beurre en a profité pour se reformer autour du bouchon de champagne, moi je dis bravo et vive la mort.



Repenser à ce moment surréaliste ou inspectant un jean tendance vintage tendance grunge j'apprends que l'entrejambe sur lequel je tire depuis 10 minutes histoire d'en tester la solidité a été reprisé amoureusement par une mamma italienne traditionnelle. J'ai failli me signer.  Imputrescible donc le jean. Je veux le même.




Sous l'effet conjugué des antalgiques et des antispasmodiques et des antibiotiques et aussi de deux trois trucs non identifiés trainant dans le sac à pharmacie considérer d'un oeil de génisse le gars auquel au parle, c'est qui déjà ? Et pourquoi j'entends pas ce qu'il dit ?
Eteindre le mp3.   



Pourquoi je suis dehors ?



Aller à la pharmacie et prendre 2 boîtes de somnifères. Un peu d'autobrozant aussi.



Le confondre avec la mayonnaise plus tard.



Avaler deux paquets de savane au chocolat, retrouver un paquet de calamars  à la romaine complétement décongelés par terre dans la cuisine faire une crise de parano. Qui dépose des paquets de calamars à la romaine chez moi ??? Dans quel but ??? en avaler un cru jeter le reste.  Ouvrir une bière, la perdre, en rouvrir une deuxième et prendre les somnifères et les antibiotiques oublier de boire la bière. En ouvrir une troisième retrouver la première.



Penser à rien allumer une clope confondre le cendrier et le paquet de curly, avaler deux mégots faire passer avec  de la bière et des pastilles pour la gorge retrouvées sous un meuble. S'endormir devant Sailor et Lula. Se réveiller la clope au bec.


S'asseoir devant l'ordi regarder le mur et rire.



Rien ne peut faire plier Hollywood. Même pas Orson Welles.

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Monter, descendre ... ça glisse pareil.
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